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Premier anniversaire de ‘Pardon’ !

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon conjoint (bon anniversaire ♡), mais c’est aussi le premier anniversaire de mon tout premier roman : ‘Pardon‘ ! Cela marque donc également mes débuts en tant qu’auteure et je ne pouvais pas manquer ça. Je vous propose donc pour l’occasion un petit retour en arrière avec quelques chiffres, une histoire exclusive sur David et Johanna ainsi que de petits bonus. J’espère que vous apprécierez !

Notez que cet article ne contient aucun spoiler et que vous pouvez le consulter même si vous n’avez pas (encore) lu ‘Pardon‘.

Pardon‘, c’est un roman de plus de 300 pages (le nombre exact dépend de la version) et d’environ 60 000 mots, c’est une auteure (moi) qui a passé des semaines à l’écrire, une correctrice (Caroline LACOMBE) qui a mis des jours à le corriger, une graphiste (Juliette LEFRANC) qui a créé une couverture qui reçoit encore des tonnes de compliments et une dizaine de bêta-lecteurs (vous êtes les meilleurs !) qui ont permis d’améliorer le récit. ‘Pardon‘, c’est aussi une cinquantaine d’exemplaires papiers vendus, environ 400 téléchargements numériques, une centaine de notes sur les plateformes littéraires et 39 chroniques incroyables !

Ce n’est pas seulement une histoire sortie de mon coeur, c’est la vie de Will et Sarah que vous avez tous rendu réelle d’une façon ou d’une autre. C’est le commencement d’une aventure incroyable pour moi, la naissance de relations grandioses avec vous et un regard que j’espère différent sur l’amour incestueux.

Vous l’aurez compris, ce n’est pas “juste” un livre. Mais n’est-ce pas toujours le cas ?

Je sais que David est le personnage secondaire qui a été le plus apprécié et j’ai donc choisi de vous raconter sa rencontre avec Johanna. Il en parle brièvement à Will dans l’histoire initiale mais je vous en dis un peu plus avec ce court texte.

La brise de mon cœur
David x Johanna

La première fois que je l’ai rencontrée, j’ai su qu’elle ne serait pas simplement de passage dans ma vie. J’ai très vite eu envie de la mettre en cage pour qu’elle ne m’échappe pas, mais Johanna était comme le vent, impossible à capturer. Elle était une brise matinale qui vous caresse le visage pour vous réveiller en douceur, un souffle puissant qui vous ordonne de ne pas vous laisser aller et parfois même une tempête si vous aviez le malheur de lui déplaire.
Je l’ai connue alors que je revenais en France après avoir vécu en Angleterre pendant plusieurs années. C’était mon premier jour en tant que lycéen et l’école que je fréquentais était un petit établissement, dans une ville tout aussi petite. Tous se connaissaient depuis la maternelle et moi, j’étais le petit nouveau, l’intrus, celui qui reste sur le côté.
Je n’ai jamais été d’un naturel timide, je m’intègre facilement même si ma couleur de peau me pose parfois problème dans certains endroits, mais cette fois, j’étais un peu effrayé. Je le savais, les jeunes pouvaient être bien cruels entre eux et mon habitude de parler anglais allait probablement être un problème. La moindre différence est un calvaire à l’adolescence.
Pour autant, je n’ai pas été persécuté. Mais je n’ai pas non plus été intégré. J’étais un loup solitaire et même si j’aimais le contact humain, je me satisfaisais de la situation.
Johanna ne partageait pas ce sentiment.
Déléguée de notre classe, elle mettait un point d’honneur à être serviable et disponible pour tous ses camarades, moi y compris. Alors elle ne m’a pas laissé dans mon coin, elle a refusé d’accepter mon isolement et comme le vent, elle s’est imposée, ouvrant la fenêtre de mon cœur.
Salut, m’a-t-elle dit en s’asseyant face à moi sur le banc en bois.
Je venais souvent là pour étudier ou jouer sur mon téléphone. N’importe quoi pour ne pas être avec les autres qui ne se souciaient absolument pas de mon existence. Et, naturellement, elle était venue à ma rencontre.
Si je l’avais trouvée belle quand elle s’était tenue devant le tableau après son élection, je la trouvais maintenant sublime. Ses longs cheveux blonds retombaient gracieusement dans son dos et le sourire qui décorait son visage avait de quoi faire fondre les glaciers. Dire que je n’étais pas insensible à ses charmes aurait été un doux euphémisme, elle faisait battre mon cœur à une vitesse folle. C’était la course à l’intérieur de ma poitrine.
Suis-je tombé amoureux d’elle immédiatement ? Je le crois. En tout cas, j’ai été de suite charmé. J’ignorais alors qu’elle me ferait l’aimer toujours plus à chaque nouvelle journée passée en sa compagnie.
Salut, répondis-je finalement.
Ça ne te gêne pas si je me joins à toi ?
Non, au contraire, lui dis-je, en souriant.
Elle me rendit mon sourire mais le sien me sembla bien plus lumineux.
J’ai entendu dire que tu avais emménagé ici, il n’y a pas longtemps. Tu arrives d’où ?
De Londres.
C’est vrai ? me demanda-t-elle, étrangement excitée.
Oui, j’ai vécu là-bas avec mes parents et mes frères.
J’imagine que tu parles très bien anglais alors ?
Elle semblait étonnamment plus jalouse de mes capacités à parler anglais que de mon précédent lieu de vie. Je ne pus m’empêcher de sourire en voyant son visage si expressif.
Oui, pourquoi ? Cette langue te pose problème ?
Et pas qu’un peu.
J’ai pourtant entendu dire que tu étais une élève brillante.
N’écoute pas les gens, ils ont toujours trop à dire sur les autres. Et quand ils n’ont rien à dire, ils brodent autour d’un élément anodin dans l’espoir de se rendre intéressants.
À ses propos sombres et son sourire forcé, je devinai qu’elle n’était peut-être pas si satisfaite par cette image de jeune femme parfaite qui lui collait à la peau et moins encore par toutes les choses qui pouvaient être dites à son sujet dans son dos. J’avais beaucoup entendu parler d’elle et si les professeurs n’avaient que du bien à en dire, nos camarades tenaient des propos moins flatteurs. Mais je me fichais bien de ce que disaient les autres, je devinais toutes les horreurs qu’ils disaient à mon sujet et cette simple pensée me rappelait que je ne devais juger personne sur des rumeurs, probablement infondées.
Si je ne dois pas les écouter, tu vas devoir me raconter, toi.
Elle releva la tête, surprise, mais se remit très rapidement à sourire. Ma réponse semblait lui avoir plu et je m’en félicitais.
Je gère plus ou moins toutes les matières mais l’anglais n’est vraiment pas mon fort. Je ne comprends pas d’où vient mon blocage…
Il peut y avoir plusieurs raisons et la plus courante est la méthode d’apprentissage qui n’est souvent pas adaptée. Je peux t’aider, si tu veux.
Cette simple proposition marqua le début de notre relation et même si je l’avais espéré ce jour-là, je ne m’étais pas permis d’y croire vraiment. Je lui proposai de lui donner des cours particuliers après le lycée et bien que j’y voyais là une chance de me rapprocher d’elle, j’étais bien loin d’imaginer que nous nous aimerions aussi intensément après ça.

***

Je passais de plus en plus de temps avec Johanna. Nous discutions beaucoup au lycée, ce qui me permit de m’intégrer à sa bande de copains et de ne plus être un oméga. Aucun d’eux ne me donnait réellement envie de lier une amitié mais je les trouvais sympathiques et je comprenais pourquoi elle les fréquentait. Pour autant, elle non plus ne les considérait pas comme ses amis. Elle m’avoua un jour être avec eux pour ne pas être totalement seule et si elle se sentit honteuse de cet aveu, je trouvai personnellement que c’était très honnête de sa part de savoir le reconnaître. Inévitablement, mon affection pour elle grandit. Ou bien était-ce mon amour ?

Nous nous voyions également en dehors du lycée. Parfois j’allais chez elle mais le plus souvent, nous allions chez moi. Comme elle vivait avec sa grand-mère depuis le décès de ses parents, elle n’avait pas beaucoup d’intimité et cela la gênait. Elle préférait que nous soyons tranquilles chez moi car mes parents ne rentraient généralement que deux heures après moi. J’aimais le fait qu’elle veuille de l’intimité pour nos leçons mais j’y voyais surtout une ouverture, une chance de toucher du doigt la brise qu’elle était. Et un jour, le vent ne s’est pas contenté de s’engouffrer par la fenêtre de mon cœur, il a aussi frappé mon corps.
Nous étions en train d’étudier sur le sol de ma chambre, le dos contre mon lit, quand elle s’arrêta et plongea ses yeux dans les miens. Nous n’étions qu’à quelques centimètres l’un de l’autre et son regard était d’une extrême intensité. Mon cœur battait à tout rompre, menaçant de traverser ma poitrine pour tomber sur mes jambes. Johanna, elle, semblait sereine, totalement détendue. Comment pouvait-elle me dévorer ainsi des yeux, mettre de telles pensées dans ma tête et ne pas montrer un seul signe d’émotion ? C’était inhumain.
Je la fixais, moi aussi. J’avais les mains moites et une boule au ventre. J’espérais qu’elle veuille la même chose que moi et j’étais en même temps trop terrifié pour faire le moindre mouvement. Mais Johanna était si courageuse, tellement plus que moi ou la plupart des gens, qu’elle se pencha vers l’avant et posa ses lèvres contre les miennes, doucement, juste au coin, puis au centre. Progressivement, je participai au baiser, goûtant au miel de sa bouche et m’enivrant de son parfum.
Elle se rapprocha pour faciliter notre danse et mélangea la chaleur de nos deux corps. L’émotion qui me traversa lorsque je la tins contre moi pour la première fois ? Je ne pus jamais l’expliquer. Ce fut un sentiment trop fort.
Je sentis son cœur battre contre le mien et je compris alors que les apparences étaient bien trompeuses. Elle aussi était stressée. Sa main tremblait contre ma cuisse et je devinais ses craintes d’être repoussée, sa peur que ses sentiments ne soient pas partagés. Quelle folie ! Je l’aimais tant, comment pouvait-elle ne pas le voir.
Alors je l’ai serrée contre moi, j’ai entouré sa tête de mes doigts et je l’ai embrassée avec plus de passion encore. Je lui ai montré que je la désirais au moins autant qu’elle me voulait, que ce n’était d’ailleurs pas que du désir et que depuis longtemps, peut-être depuis le début, j’étais amoureux d’elle.

Elle ne me dit pas « je t’aime » ce jour-là, pas plus que je ne le fis, mais je ressentis son amour tout aussi bien que si elle l’avait fait.
Elle était comme le vent, caressant mon corps et entourant mon âme. Johanna était la brise qui donnait vie à mon cœur.

Vous les avez sûrement vus sur mes réseaux sociaux mais je vous les remets : les deux montages aesthetics liés à ‘Pardon‘. Celui de gauche représente Will et Sarah, celui de droite, David et Johanna.

Pour finir, je vous propose quelques petites anecdotes totalement random !

Un des personnages de ce livre fera une apparition dans le spin-off de ‘Le langage des fleurs‘.
Parfois, j’ai envie de réécrire ce roman plus “proprement” et puis je me dis finalement qu’il marque mes débuts et que je l’aime avec ses défauts.
Mon frère s’appelle David et une de ses premières petites amies s’appelait Johanna. Je ne l’avais même pas réalisé en écrivant l’histoire…
Je n’écrirai pas de suite ou de spin-off à ce livre (ne jamais dire jamais) mais si je le faisais, je donnerai sûrement le point de vue de Sarah car je pense que peu de lecteurs l’ont réellement cernée.

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J’espère que ce petit article vous a plu et j’espère pouvoir en faire un chaque année pour chacun de mes livres. (Même si le contenu sera peut-être différent à la longue, sinon je ne serai plus en mesure d’écrire de nouvelles histoires, haha !) N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire ici si vous avez lu cette histoire additionnelle et que vous voulez me donner votre avis. Vous le savez, il a beaucoup d’importance pour moi ♡

Enfin, merci à tous pour votre soutien, vos lectures, vos avis, les discussions, les échanges… merci à ceux qui sont là depuis un an (et même avant) et à ceux que je rencontre à peine. J’espère que ce rêve durera encore longtemps !

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