Blog

Premier anniversaire de ‘Le langage des fleurs’ !

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon deuxième roman : ‘Le langage des fleurs‘ ! De la même manière que j’avais fêté la première bougie de ‘Pardon‘, je vais célébrer celle de mon deuxième ouvrage avec vous. J’espère que vous apprécierez !

J’avais parlé chiffres pour le premier, je vais le faire ici aussi. ‘Le langage des fleurs‘, c’est un roman de plus de 300 pages et d’environ 60 000 mots, ce sont des heures, des jours, des semaines de travail sur l’écriture, la relecture (merci Pauline), la bêta-lecture (merci les filles), la correction (merci Caroline) et l’illustration de couverture (merci Éléonore). C’est aussi des tonnes de souvenirs de mes étés passés à Lacanau… ‘Le langage des fleurs‘, c’est presque cent exemplaires papiers vendus, plus de 150 téléchargements numériques, une centaine de notes sur les plateformes littéraires, 50 chroniques incroyables et une quarantaine de photos sublimes de lecteurs et lectrices !


Merci lunabookaddict, x_reveuse, unlivrealamain et ateliervagabond.

Mais les chiffres ne sont rien, la seule chose qui compte, c’est que ‘Le langage des fleurs‘, c’est énormément de rencontres et d’échanges avec mes lecteurs ♡

Vous le savez, ce livre a un spin-off, ‘Le chant de l’océan’. Ce dernier sortira en fin d’année et pour fêter l’anniversaire de ‘Le langage des fleurs‘, je vous propose de découvrir le tout premier chapitre !

Chapitre 1

LUCAS

La pluie se met à tomber alors qu’Ethan et moi n’avons pas chargé la moitié de la camionnette.
— C’est une blague ? s’agace-t-il.
Les bras pleins d’un carton qui pèse la moitié de mon poids, je lui donne un coup d’épaule pour le presser. Je sais que mon sourire l’agace ; il est énervé d’être à des kilomètres de Rose et je l’ennuie avec ma positivité inébranlable. Ce qu’il ne comprend pas, c’est que si nous perdons du temps à attendre que le ciel soit plus clément, nous partirons trop tard, serons pris dans les embouteillages et n’arriverons pas avant que la nuit ne tombe.
Hors de question que je sois encore au volant à dix-huit heures ; je dois absolument être chez moi pour passer mon coup de fil quotidien. Je ne peux pas donner à mon ex-petite amie une raison supplémentaire de me gâcher la vie.
— Plus vite tu iras, plus tôt tu rentreras, dis-je à Ethan.
— C’est un proverbe ?
— Ouais, dis-je,
très sérieux.
— C’est de qui ?
— Lucas David, premier du nom.

Ethan se met à rire et me bouscule gentiment pour me punir de m’être moqué de lui. Mais, finalement, il reprend le travail et m’aide à charger les cartons.
Nous avons passé les trois premiers jours de la semaine à vendre sur les marchés, allant de ville en ville. Si, l’été, nous ne nous consacrons qu’à l’école de surf, nous devons gagner notre vie le reste de l’année et, comme les forains, nous travaillons de manière nomade. Personne ne m’attend à la maison alors Ethan pense que c’est plus facile pour moi que pour lui qui doit laisser sa petite amie enceinte seule. Il ignore que chaque seconde loin de Stecy est une torture ; ne pas savoir ce que nous sommes, ne pas pouvoir mettre un nom sur notre relation, ne pas être en mesure de l’appeler à toute heure de la journée pour simplement lui dire qu’elle me manque… cette non-relation est une plaie en moi. Quand je suis à Lacanau, je peux passer à la boutique sans avoir besoin d’expliquer ma présence et je la vois ainsi chaque jour. Mais quand nous nous déplaçons comme nous le faisons en ce moment, je n’ai aucune excuse, je ne peux pas combler le manque que son absence crée dans ma poitrine.
— Quand on était gosses, commence Ethan, interrompant mes pensées, je disais à Stecy que c’était Dieu qui nous pissait dessus. Pendant des mois, elle a fait une crise chaque fois qu’il pleuvait ; elle ne voulait plus sortir, termine-t-il en riant.
Je ne peux que rire avec lui, pourtant, imaginer Stecy enfant me serre le cœur à la fois de tendresse et de tristesse. Cette fragile créature, était-elle si délicate, à cet âge ? À quel moment s’est-elle brisée ? Et comment ? J’aimerais le savoir tout en étant détruit à la simple pensée qu’on ait pu lui faire du mal. J’ai peur d’entendre ses cris, peur d’en perdre la tête et de devoir dire adieu à ce que j’ai de plus précieux. J’ai aussi peur de ne pas être en mesure de panser ses blessures, d’être moi-même en de trop nombreux morceaux pour parvenir à recoller les siens.
Chaque fois que je pense à elle, à nous, c’est comme me faire heurter par une vague et tomber dans les profondeurs de l’océan. Chaque fois, je réalise que nous sommes trop semblables dans nos souffrances ; nous allons dans le même sens et il aurait été préférable qu’un de nous aille à contre-courant pour pouvoir sauver le second.
Mon cœur soupire mais mon visage reste souriant, malgré le torrent d’émotions en moi et la vraie pluie qui coule sur mon visage. Je charge le dernier carton et claque la porte du véhicule.
— Allez, on rentre.
Oui, rentrons vite avant que je ne me noie dans mes pensées ou que mes faux sourires ne finissent par me brûler les joues.

Lire la suite du chapitre

Vous en avez sûrement vu un sur mes réseaux sociaux mais pas la seconde, puisque je ne l’ai pas encore partagée ; voici deux montages aesthetics liés à ‘Le langage des fleurs‘. Celui de gauche représente Rose et Ethan, tandis que celui de droite est à l’image de Samantha, un personnage peut-être agaçant, mais pas si mauvais. (Vous la retrouverez dans le spin-off !)

Pour finir, je vous propose une petite liste des tatouages d’Ethan. Tous n’ont pas été mentionnés dans le livre, ce sera l’occasion de les découvrir. Il en a beaucoup puisque, comme vous le savez, il se tatoue chaque été depuis le décès de son père :

+ 2006 – sur la nuque : une croix et ‘FUCK LIFE’ (liés au décès de son père)
+ 2007 – sur le dos : une grande vague (en rapport avec l’amour de sa soeur pour le surf)
+ 2008 – du dessus du coeur jusqu’à l’épaule gauche : une vingtaine d’oiseaux noirs (pour toutes les femmes qui, grâce au sexe, lui ont un jour fait oublier sa peine)
+ 2009 – sur le bras droit : le symbole de l’infini (pour représenter non pas un sentiment positif d’éternité, mais plutôt celui d’un homme qui n’arrive pas à voir le bout de ses problèmes)
+ 2010 – sur le dos, au-dessus de la vague : une lune, des étoiles, un hiboux et des chauves souris (des éléments de la nuit, représentatifs de ses cauchemars, il les a faits dans l’espoir de s’habituer à cette obscurité qu’apportait la culpabilité)
+ 2011 – autour de la cheville gauche : VIIVI (certains pensent que c’est le prénom d’une fille, mais c’est en fait une date, 050206, celle du décès de son père, il l’a tatouée quand il a enfin accepté son départ, même si elle entoure sa cheville comme le bracelet d’un prisonnier)
+ 2012 – sur le bras droit : une horloge (symbole du temps qui passe, en contradiction avec le symbole de l’infini, marquant un changement d’état d’esprit)
+ 2013 – au-dessus de VIIVI : ‘Freedom’ (pour la liberté qu’il s’est enfin autorisé)
+ 2014 – sur le bras droit : ‘Wake up and live’ (quand il a vraiment décidé d’aller de l’avant)
+ 2015 – en-dessous des oiseaux, sur son coeur : une rose (son seul véritable amour : Rose)
+ 2016 – poignet gauche : un lys (là où on prend le pouls, car si Rose est son cœur, Lily en est les battements)
+ 2017 – sous le lys : la date de naissance de sa fille (un des plus beaux jours de sa vie)
+ 2018 – autour de son mollet gauche : un paysage de plage (basé sur une photo de Lucas, il représente Lacanau Océan, son foyer)

↢ ↢ ↢ ↣ ↣ ↣ ↢ ↢ ↢ ↣ ↣ ↣

Plus le temps passe et plus j’ai de livres à vous proposer, je n’aurai donc malheureusement pas le temps de faire un article par an pour fêter la deuxième bougie, la troisième bougie, etc., malgré tout, je voulais célébrer ce premier anniversaire et j’espère que cela vous a fait plaisir de le faire avec moi ♡

Un grand merci à tous pour tout !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *