J’avais adoré ma lecture de ‘Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une’, du même auteur, et comme j’étais dans une période lecture de livres de développement personnel, je me suis laissée tenter par celui-ci malgré les retours négatifs. Eh bien, en dépit de certains petits détails, je ne regrette pas mon achat !
Note : Mes chroniques sont garanties sans spoilers (sauf indication de ma part) et le choix de couverture dépend de la version dans laquelle j’ai lu le livre, il en va de même pour les prénoms utilisés. Mes chroniques restent, elles, en français, quoi qu’il arrive.
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Meredith aime Antoine. Éperdument. Mais elle n’est pas prête. Comédienne en devenir, ayant l’impression d’être encore une esquisse d’elle-même, elle veut éviter à leur histoire de tomber dans les mauvais pièges de Cupidon. Alors, il lui faut se poser les bonnes questions : comment s’aimer mieux soi-même, aimer l’autre à la bonne distance, le comprendre, faire vivre la flamme du désir ? Meredith pressent qu’avec ce qu’il faut de travail, d’efforts et d’ouverture, on peut améliorer sa capacité à aimer, son « Amourability ».
Son idée ? Profiter de sa prochaine tournée avec sa meilleure amie Rose, pour entreprendre une sorte de « Love Tour ». Un tour du Moi, un tour du Nous, un tour de l’Amour.
Aussi, afin de se préparer à vivre pleinement le grand amour avec Antoine, elle doit s’éloigner. Prendre le risque de le perdre pour mieux le retrouver. Ils se donnent 6 mois et 1 jour. Le compte à rebours est lancé, rythmé par les facéties de Cupidon.
Meredith trouvera-t-elle ses réponses avant qu’il ne soit trop tard ?
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Parce que les flocons, c’est mignon !
↣ style d’écriture : ❅❅❅❅❅
↣ intrigue : ❅❅❅❅❅
↣ personnages : ❅❅❅❅❅
↣ originalité : ❅❅❅❅❅
↣ sujets abordés : ❅❅❅❅❅
↣ ressenti personnel : ❅❅❅❅❅
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Comme je le disais plus haut, je suis dans une période de lecture de livre de développement personnel. Je lis pour m’ouvrir l’esprit, m’ouvrir au monde, m’ouvrir sur moi-même, et c’est ce que je trouve à tous les coups avec ce type d’ouvrages. C’est pour ça que j’aime autant en lire. Cela me pousse à la réflexion, à me questionner, à revoir ma façon de voir et vivre les choses et donc à améliorer mon quotidien, à être plus heureuse.
Le sujet de l’amour était un qui m’intéressait, notamment car la quatrième de couverture de ce livre parlait de s’éloigner pour se retrouver soi-même afin de mieux retrouver l’autre et d’expérience, je savais que c’était une bonne idée. Beaucoup de gens font des breaks dans leur relation sans forcément le faire correctement, ce qui amène souvent à une rupture définitive, or je pense que lorsqu’une pause est nécessaire, elle peut être franchement bénéfique lorsque l’on prend sincèrement le temps de réfléchir à ce qui ne va pas, à ce dont on a besoin et à qui on est, surtout. Parce que finalement, c’est là que tout commence.
Mais l’idée n’est pas de faire une chronique développement personnel ha ha ! Alors parlons plutôt de ce livre. Il est bien écrit et il raconte une histoire fictive. Même si c’est un livre de développement personnel, il n’a pas ce côté « leçon » qu’ont certains et c’est ce qui me plaît le plus. On suit donc des personnages imaginaires dont le cheminement et la conclusion de leur histoire apporte des éléments de réflexion pour nous-mêmes, à appliquer dans notre propre quotidien. Sur ce point, c’est une réussit pour ‘Cupidon a des ailes en carton’ !
Là où ça coince, par contre, c’est que l’héroïne ne m’a pas du tout plu. Si je peux la comprendre pour avoir vécu certains de ses questionnements, je n’ai pas apprécié son comportement et son côté trop égoïste à mon sens. Je la trouve très crédible, en tant que personnage, très humaine, mais elle m’a un peu agacée et j’ai eu trop souvent envie de la secouer (violemment) pour que cela passe. Je n’ai pas non plus accroché plus que ça à Rose, et Antoine est finalement le seul personnage a m’avoir vraiment plu… Les secondaires étaient plutôt sympathiques mais aucun ne m’a transportée. Malheureusement, j’accorde énormément d’importance aux personnages et c’est pour ça que mon avis global est si mitigé.
L’histoire était plutôt bien, agréable à lire et dans l’univers du théâtre et de la comédie, un que je ne connaissais pas du tout. Le tout est bien écrit et j’ai même été surprise par certains retournements de situation, ce qui est un plus, mais je n’ai pas été totalement dedans. Je n’ai pas accroché à l’idée de carnet de Meredith (d’ailleurs, je n’ai même pas fini de lire les explications finales de l’auteur pour créer le sien, ça ne m’a pas parlé plus que ça…) et je n’ai pas dévoré le livre comme je le pensais. Non, vraiment, je suis très partagée à son sujet…
En dépit des défauts que j’ai trouvés à ce livre, je dois reconnaître qu’il se lit facilement et que pour tous les thèmes abordés, il vaut vraiment le détour. Cela reste un livre agréable et qui pousse à la réflexion, à la remise en question. C’est vraiment ce que je recherche et je ne regrette absolument pas mon achat ni ma lecture. Je suis chagrinée car j’aimerais pousser les gens à le lire pour les messages de fond, mais je ne peux en même temps pas me résigner à le recommander chaleureusement car j’ai peur que les points négatifs que j’ai relevés en soient aussi pour d’autres que moi…
Tentez le coup ? Qui sait !
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Les + du livre
↣ les sujets abordés
↣ la nouvelle vision de l’amour qu’il présente
Les – du livre
↣ l’héroïne
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« Plus que jamais, je perçois les dangers du 1 + 1 = 1. Le mythe de la fusion. Se fondre dans l’autre jusqu’à ce qu’il fasse totalement partie de vous. Mais je vois où le bât blesse : quand l’autre s’absente ou vous quitte, ou, pire encore, meurt, le danger est immense de totalement perdre son équilibre. Faire de l’autre « sa moitié », n’est-ce pas se condamner à rester éternellement dépendant de lui, le transformer en béquille nécessaire voire vitale, se fragiliser irrémédiablement ? »
J’ai trouvé cette analyse tellement pertinente, tellement vraie ! Moi qui suis pourtant d’un naturel passionné, à ne faire qu’un avec l’autre, cela m’a poussée à la réflexion…
« On peut retourner le problème dans tous les sens, la première hérésie, c’est de croire que l’autre vous appartient…
La seconde, c’est de vouloir l’empêcher de vivre ce qu’il a à vivre. »
Un passage qui a beaucoup d’importance, qui s’attaque à la liberté dans le couple, quelque chose dont on manque presque tous cruellement, à mon sens.
« Plus j’avance, plus je comprends que la souffrance vient de l’obsession, du fait de trop se focaliser sur une seule et même personne. Quand quelqu’un occupe toutes tes pensées, à chaque minute, à chaque seconde, que tu souffres quand elle n’est pas là, tu souffres quand elle prend du plaisir avec d’autres, amis, activités… C’est toi, Laurent, qui me dictes la quatrième règle en amour : diversifier ses sources d’amour, d’intérêt et de satisfaction. L’amour peut prendre bien des formes. »
Au-delà du message général que je trouve très vrai, il y a ici une notion de polyamour qui est à creuser et qui est très interessante !
« (…) l’amour de l’autre ne doit jamais nous faire perdre de vue l’amour de soi. Personne ne devrait avoir le droit de nous faire sentir bien ou mal. Ce serait donner trop de pouvoir à l’autre. Nous avons donc un devoir envers nous-même : nous donner de la douceur, de la tendresse et de la bienveillance, veiller sur nous-même comme sur la prunelle de nos yeux ! L’amour commence à dysfonctionner au moment même où l’on fait peser cette responsabilité sur l’autre. »
Quelque chose que j’ai pu vérifier dans ma vie… la véracité de ce paragraphe m’a marquée.
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Je suis toujours aussi friande des livres de développement personnel et si celui-ci n’a pas été mon préféré, il aborde malgré tout des sujets très importants et offre une vision nouvelle des choses. Juste pour ça, je le recommande !