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Discussion avec Erika Boyer

« Bonjour à tous,
Il y a quelques semaines, j’ai eu l’opportunité de poser des questions à Erika Boyer. Auteure hybride, mais pas que, elle a accepté de se confier sur son parcours littéraire, sur son travail d’écriture et sur ses prestations d’accompagnement à l’édition.
Avant de lire ses réponses, je vous propose de découvrir le synopsis de son dernier roman, L’Encre du passé (tome 2), publié le 8 avril.

Tu es une auteure hybride, à la fois auto-éditée et publiée dans une maison d’édition. Que t’apporte ce double statut dans ta carrière ?

Pas mal de choses ! En premier lieu, cela m’offre de l’expérience ; on ne travaille pas de la même façon lorsqu’on publie par soi-même, et quand on publie en maison d’édition, les tâches sont différentes (même si certaines sont sensiblement les mêmes) et le fonctionnement également. J’apprends énormément des deux façons de s’éditer.
Ensuite, être auteur hybride offre une plus grande visibilité et permet de toucher un plus large public. Certains sont réfractaires à l’auto-édition quand d’autres ne lisent que ça (pour ne citer qu’une chose qui partage les lecteurs) ; en étant des deux côtés, j’élargis mon lectorat.
Enfin, je trouve un excellent équilibre avec ce statut, je profite de tous les avantages qui ne sont pas les mêmes selon la méthode de publication. Par exemple, en maison d’édition, mes livres sont présents en librairie et je suis invitée à de grands événements autour du livre (même si en ce moment, clairement, je ne jouis pas de cet avantage, cela va sans dire), j’ai donc des outils à ma disposition pour aller à la rencontre de mes lecteurs et lectrices. En auto-édition, j’ai une liberté totale, je fais exactement ce que je veux, j’écris comme je l’entends, je réalise l’ensemble, jusqu’à ma couverture. Je suis libre et responsable du projet dans sa totalité, ce dont je tire beaucoup de fierté. Je peux me permettre de ne pas respecter les codes, je n’ai pas de ligne éditoriale qui pourrait me bloquer.
Le statut d’auteur hybride est vraiment celui qui me convient, j’en suis très satisfaite.

L’amour, sous toutes ses formes, est un sujet récurrent dans tes écrits. Qu’est-ce qui te plaît tout particulièrement dans la mise en scène de ce sentiment ?

Ce n’est pas tant la mise en scène du sentiment qui me plaît que l’importance de l’amour dans notre vie. Il est présent en chaque personne et il fait toute la différence. Il y a une multitude de formes d’amour, celui qu’on porte à son conjoint, celui qu’on a pour un parent, celui qu’on ressent pour ses amis, celui qu’on trouve dans une passion… L’amour est plein de nuances, je le trouve extrêmement intéressant et je me passionne pour les effets qu’il a sur l’être humain. C’est un sujet vaste et inépuisable que j’adore exploiter, car cela me permet de voir les choses différemment, d’en apprendre sur le monde et sur moi-même. Chacun aime plusieurs fois et de plusieurs façons, je trouve cela vraiment beau et j’aime en parler, montrer cette belle palette de sentiments. »

Retrouvez l’interview complète sur le blog d’Alyttérature !

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