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Interview par préjugés littéraires

« Aujourd’hui je vous fais non seulement une recommandation lecture absolument pépite, mais en plus vous avez le droit à une petite interview avec Erika Boyer et un concours pour tenter de remporter Il faut parfois déplier les étoiles !

Comment ta passion pour l’écriture est-elle venue ?

Je l’ai toujours eue, depuis que je suis en âge d’écrire en tout cas ! Très jeune, déjà, j’inventais mes propres histoires, je me les racontais le soir pour m’endormir, puis j’en couchais certaines sur papier. L’écriture m’a beaucoup aidée, notamment dans l’adolescence, à extérioriser un trop-plein de sentiments. C’est devenu vital pour moi assez rapidement. Plus qu’une passion, l’écriture est un besoin. Avec le temps, elle est aussi devenue une façon de m’engager, de mener mes combats, mais avant tout, c’est une chose que je fais depuis toujours pour me sentir bien ♡

Quel est ton rêve le plus fou en rapport avec l’écriture ?

J’avoue ne pas en avoir en particulier… J’imagine que je pourrais dire « voir l’un de mes livres en film » parce que ce serait génial de voir l’un de mes univers prendre vie à l’écran, mais je ne dirais pas que j’en rêve réellement. J’y pense parfois, mais pas outre mesure ha ha ! C’est un peu pareil pour le traditionnel « écrire un best-seller », qui ne le désirerait pas ? Mais de là à dire que c’est un rêve, pas vraiment. Ce que j’ai actuellement me convient. Bien sûr, tout ce qui pourrait m’aider à diffuser plus largement mes histoires me ferait plaisir, mais pas pour moi personnellement, j’aimerais surtout que plus de gens aient la possibilité de les lire parce que je sais qu’un livre peut changer une vie, et comme j’aborde des thématiques du quotidien et pas mal de choses liées à la diversité qui peuvent être parfois dures à vivre, je me dis qu’en lisant mes ouvrages, certaines personnes concernées se sentiraient moins seules, comprises. De la même manière que certains ouvrages m’ont aidée, je voudrais que les miens aident d’autres personnes, et pour ça, il faut qu’ils tombent dessus. Alors un best-seller ou une adaptation cinématographique, pourquoi pas ? ; )

Quel est ton processus d’écriture ?

Généralement, je laisse l’histoire m’envahir. Du jour au lendemain, sans raison, parfois juste en voyant quelque chose (j’ai construit tout l’univers de ma saga fantasy en cours d’écriture grâce à un arbre ha ha !), une idée me vient. Je la laisse prendre place dans ma tête et mon coeur. Au fil des jours, sans rien faire de particulier, juste en écoutant de la musique, en me promenant ou en discutant avec des gens, les choses se dessinent dans ma tête, les personnages prennent forme et me racontent leur histoire. Je prends plein de notes sur eux, sur ce que j’ai envie de raconter, et quand je sens que je n’en peux plus, qu’il faut absolument que je raconte leur histoire, je m’y mets. Je mets de l’ordre dans mes notes et je me lance, sans plan réel, juste avec toutes les informations dont je dispose !
Au fil de l’écriture, les choses se dessinent plus encore, tout se lie, tout s’installe. Je place mes notes, j’écris, j’écris et j’écris encore jusqu’à finir mon premier jet. Je prends d’autres notes en parallèle souvent, pour y revenir lors de ma relecture, mais je ne modifie rien à ce stade.
Une fois le premier jet terminé, là, je relis et modifie en fonction de mes notes et en ayant tout en tête pour qu’à la fin, l’histoire soit exactement comme je la voulais et qu’elle tienne la route. Je fais quatre à cinq relectures de chaque livre et j’ai pas mal de bêta-lectrices aussi qui m’accompagnent, puis mon éditrice sur mes titres publiés chez Hugo Publishing. Grâce à elles, je peaufine jusqu’à être pleinement satisfaite du roman ! »

Retrouvez l’interview complète sur le compte Instagram de préjugés littéraires !

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